Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
+6
merlin27
tibuik
Liebhmasta
Franue
luidji76
McFly
10 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Salut à tous !
Voici ma petite "review" du Rockrider 9.1 2011-2012. En effet, j'ai eu la chance d'en tester un pendant 3 jours, gracieusement prêté par Décathlon Barentin (moyennant quand même une caution !), à des fins d'essai avant achat éventuel. Qu'ils en soient ici remerciés, car avant même de parler du vélo, c'est déjà un gros point de marqué par D4 en matière de bonne volonté commerciale, ce qui ne laisse présager que des bonnes choses en cas d'achat. Peu de bouclards auraient accepté de faire de même, et il m'a d'ailleurs été impossible de tester celui qui, pour moi, était le principal concurrent du Rockrider. Or, je n'envisage pas de dépenser une telle somme sans maitriser totalement mon achat, à commencer par la géométrie du cadre, je refuse de prendre le risque d'une mauvaise surprise, et de me fier uniquement à ce qu'on en dit sur le net et dans la presse...
C'est donc une centaine de kilomètres qui ont été effectués en randonnée au guidon de ce vélo, sous une météo globalement très humide, sur des terrains assez variés, mais essentiellement dans les sous-bois de l'Eure et de la Seine Maritime, notamment sur singles, sur des chemins assez techniques au profil irrégulier, avec beaucoup de dévers, de raidillons, de racines, de cailloux, mais aussi de petites descentes rapides, ludiques et sinueuses.
Le Rockrider 9.1 est positionné "XC Marathon", voire "All Mountain", avec des débattements plus importants (120mm devant et derrière) qu'un crosseur pur, ce qui lui confère une certaine polyvalence supplémentaire.
---> La première question était de savoir si ce n'était pas au détriment de ses aptitudes techniques à basse vitesse, et du rendement.
---> La seconde, c'était de savoir si les reproches qu'on lui fait généralement étaient justifiés :
- Manque de rigidité de l'arrière,
- Manque de sensibilité sur petits chocs,
- Sag difficile à régler.
Ce test a été réalisé dans le cadre d'une utilisation exigeante, mais normale pour un VTT de XC, et à aucun moment abusive comme on peut le voir parfois avec les vélos Décathlon, en raison du côté grand public et abordable de leurs vélos...
I) Mes attentes et ma pratique
Pour bien comprendre la philosophie de ce test, il faut cerner ma vision des choses, et le prisme déformant de ma subjectivité... Je roule sur d'antiques semi-rigides d'une quinzaine d'années, équipés de composants de la même époque.
---> La rigidité est donc toute relative (tubes classiques non hydroformés, diamètre plus faible, pas de pièces forgées au niveau des raccords, boitiers de pédalier à axe carré, fourches à plongeurs de 28mm, etc).
---> Mais la robustesse est là (transmissions 8 vitesses, anciens composants Shimano inusables et increvables, épais et tout en métal, qui fonctionnent parfaitement, et même mieux que certains composants actuels, etc).
---> Les géométries de mes 2 VTT actuels sont typées XC, c'est nerveux et maniable, l'un incitant plus à descendre vite et l'autre plus à monter dans le technique...
Mais à part des tout-suspendus essayés à droite ou à gauche, je n'ai jamais vraiment roulé sur un TS. Le vélo idéal, pour moi, est polyvalent, maniable dans le technique, mais il ne fait surtout pas l'impasse sur la performance. C'est donc un compromis, un équilibre qui doit lui permettre d'être à l'aise aussi bien dans les singles techniques et dans le montant, que dans les chemins larges et roulants, voire en descente, en permettant au pilote de se faire plaisir...
II) Premier contact
Au moment de descendre le Rockrider du porte-vélo, les premières remarques fusent. C'est toujours marrant de voir comme un simple autocollant peut avoir autant d'effet sur la psychologie : Ceux qui ont la culture du chiffre, (Avoir un vélo cher, compter les kilomètres et le dénivelé, ne pas descendre en dessous d'une certaine moyenne, etc), et pas celle du plaisir (convivialité, sensations, aventure, etc) ne pourront s'empêcher de lâcher une petite critique creuse et cassante, même s'il n'y a pas d'argument derrière. Vous pouvez toujours éditer un autocollant "Cannondale" pour masquer celui d'origine et faire taire les rabat-joie... Le RR 9.1 n'est donc pas un vélo à choisir si l'on a un ego démesuré, car celui-ci risque d'en prendre pour son grade lors des rassemblements, notamment en compagnie de certains licenciés de clubs...
Passées les remarques sans fondement, on se rapproche et on commence à observer le cadre. Tibuik, notre champion de technique , met rapidement en évidence le fait que le cadre manque en effet légèrement de rigidité : En appuyant fermement sur les pédales, freins bloqués, on observe une légère flexion au niveau de l'avant du triangle arrière, autour du tube de selle. Le Commençal Meta 5.5, à côté, ne bouge pas d'un iota, il est vrai que le bras oscillant de celui-ci est énorme, par rapport aux bases et haubans du Rockrider 9.1.
Un détail "cheap" : La vis qui tient le bas de la biellette d'amorto, est constituée d'un côté d'une belle vis ronde à empreinte 6 pans creux, et, de l'autre...d'un banal écrou freiné ! Nous avons cru que c'était l’œuvre de l'atelier Décathlon pour "dépanner" sur ce vélo de prêt, mais il n'en est rien... Ils sont tous comme ça ! Heureusement, la biellette anodisée donne un petit effet assez classe, pareil pour l'excentrique sur le RR 9.2, anodisé lui aussi.
A part ça, la ligne est assez homogène, perso j'aime bien ce côté un peu brut et rugueux qui lui va bien. Le 9.2 est encore mieux, plus fluide et avec des couleurs moins flashy. C'est d'ailleurs très similaires à ce que font beaucoup de marques actuellement, avec le top tube courbé au niveau de la fixation d'amorto. Les anti-Décathlon diront que "c'est moche", mais rappelez-vous : les vélos les plus moches de l'histoire sont probablement signés Cannondale...
L'équipement est incroyable pour le prix (1000€ de base, promo à 800€ actuellement) :
- Transmission : Shimano SLX et Deore, Sram X7.
- Freins : Tektro Auriga (J'ai un a-priori négatif à leur sujet qui se révèlera complètement infondé).
- Roues : Jantes Rockrider-Rigida, oeilletées (ce n'est pas toujours le cas sur les roues d'entrée de gamme...). Moyeux quelconques...
- Pneus : Hutchinson Toro Hardskin, 2.15. (Des vrais pneus, et pas des trucs légers et fragiles à changer au bout de 3 sorties, comme en montent souvent les fabricants pour pouvoir afficher un poids décent sur l'étiquette. Décathlon a mis de vrais pneus d'origine sur sa monture, et c'est tout à son honneur !
Quelques réglages et gonflages de fourche et amorto plus tard, c'est parti pour une petite virée en forêt de la Londe... A ce sujet, le Sag est en fait assez facile à régler, une fois le vélo pris en main. En 2 sorties, j'avais trouvé mon réglage ! Rien à signaler de ce côté là, contrairement à certaines rumeurs.
III) L'essai
1) Position
Première agréable surprise : la position est naturelle et confortable, pas trop allongée, assez relevée mais pas trop, et surtout pas déroutante pour un habitué des randos sur VTT XC, comme moi. Je craignais un top tube trop court, façon VTT d'enduro pur, il n'en est rien, ce qui laisse déjà augurer de réelles compétences en XC. A la limite, j'ai presque trouvé le cintre un peu court, il fait pourtant déjà 64 cm. Le Rockrider 9.2 en offre 68cm, c'est tant mieux car c'est cette version qui m'intéresse...
Deuxième surprise : Le vélo est à l'aise partout ! Je prends confiance très rapidement, et dès la première rando, on se sent bien dessus. Verdict : position réussie !
2) Descente
A linverse, ce qui n'est pas une surprise, c'est que ça descend fort, quel que soit l'état du terrain. C'est maniable, et finalement relativement vif. Ça permet les approximations de pilotage, la suspensions fait vraiment bien son job, souple mais bien amortie, et assez bien freinée sur les grosses amplitudes, elle travaille sur tout son débattement sans que je n'aie ressenti de talonnement. L'arrière est bien plus stable que sur un semi rigide, et les passages accidentés s'avalent facilement, sans qu'ils soit obligatoire de faire l'équilibriste pour garder la roue arrière collée au sol et dans l'axe. De même, l'avant ne se dérobe pas sur les gros chocs, ça file droit. Ainsi, on arrive précisément à placer le vélo où on veut et sans effort, ce qui permet de passer rapidement les singles sinueux. Idem quand l'adhérence est précaire (dévers, bosses, racines... ). Ça accroche bien, les pneus sont bons sur l'angle et permettent de lâcher les freins, quoi que le décrochage est un poil brutal lorsqu’on dépasse la limite... A part ça, c'est parfait dans les descentes !
3) Freinage
Arrivé en bas, la bonne surprise vient des freins. Ca peut paraitre bizarre, mais dans la jungle des freins à disque où il y a de tout...ça freine vraiment ! Pourtant, ce n'était pas si évident, Tektro n'ayant pas forcément une image de grand faiseur de freins, et pas que des produits de qualité à proposer... Là, c'est même vraiment mordant et progressif à vitesse modérée, assez facile à doser, quoique ça manque un poil de puissance en bas des descentes dévalées avec optimisme... Un disque de 180mm devrait permettre de corriger ça, mais tel quel, c’est déjà très bien sur un vélo à ce prix. Et en plus, ça fonctionne à l'huile minérale, vachement mieux pour l'entretien et l'espacement des purges... Seuls, les leviers pêchent par leur trop grande largeur, c'est plus du "3 doigts" que du "2 doigts", c'est moins ergonomique et c'est dommage. Un montage plus vers le centre, de l'autre côté des colliers de Shifters, pourrait régler ce détail. A part ça, là encore, c'est du tout bon !
4) Fourche
Compte tenu du prix, la fourche fait, elle aussi, bien son boulot. Bon amorti, par contre je lui ai trouvé un manque de sensibilité assez net, peut être le fait que ce soit une fourche à air et que je sois habitué aux ressorts. Néanmoins, on est loin du "bout de bois" et le débattement est bien utilisé. Petit détail qui pourra en agacer certains : le bruit, très audible (de laminage d'huile ?) que fait la cartouche d'amortissement, à chaque détente, au début, ça surprend... Mais ce ne sont que des détails, et, globalement, c'est très satisfaisant !
5) Cadre, géométrie, comportement
La vraie surprise du test vient du comportement en montée, et dans les parcours lents et techniques. Je m'attendais à une certaine passivité, à devoir faire un peu l'équilibriste et cravacher un peu le vélo pour le garder droit, vaincre une certaine inertie et le faire zigzaguer entre les arbres, sur les singles étroits. Rien de tout ça ! Ça motrice bien, c'est agile et facile, et ça passe finalement mieux qu'avec mon semi-rigide habituel, un Specialized Stumpjumper, pourtant à l'aise dans ce genre de parcours. On peut même se permettre d'être plus approximatif dans la trajectoire, la motricité fait le reste et rattrape le coup, là où, d'habitude, on cale ou on ripe... Dans le montant, sur les raidillons glissants, et creusés par la pluie abondante, où les cailloux instables sont nombreux, bonne surprise là encore, ça monte, du moins tant que les pneus n'ont pas totalement bourré. Le semi rigide aurait calé depuis longtemps, faute de motricité... Là, ça ne cabre pas, ça ne déleste pas, ça monte, et ça reste droit, tant que les jambes suivent... Petit bémol, j'ai trouvé la potence un poil longue (110mm ?), ce qui provoque parfois un excès de vivacité dans la direction, et un léger flou sur les gros appuis, je lui aurais bien enlevé 1 cm ou 2. Un autre truc un peu mesquin, le diamètre du tube de selle : 29.8mm, allez trouver une tige compatible avec ça, en cas de changement...
Autre petit bémol, sur les gros appuis, en virage ou en dévers, chaine sur les pignons du haut ou du bas, on entend parfois celle-ci frotter légèrement contre la fourchette du dérailleur avant, preuve que la rigidité du cadre n'est pas totale. Je vous rassure, cette critique est toute relative. Pour ceux qui ne sont pas habitués à un vélo excessivement rigide, ou qui roulent avec d'anciens pédalier à axe carré, comme moi, c'est parfaitement insensible. Par comparaison, à l'inverse, un Lapierre Zesty, typé franchement Enduro, lui, m'avait laissé une impression de forte rigidité au pédalage en montée, au niveau du boitier de pédalier. Mais pas sûr que le RR 9.1 soit moins rigide que la moyenne des autres tous-mous de XC, pour comparer ce qui est comparable. Et hormis ces détails, c'est une réussite !
6) Suspension et pompage : Le Système N.E.U.F ("New Eccentric Ultimate Frame"...)
Au cours de ces 3 jours, avouons-le, on a même fait quelques liaisons sur du bitume , notamment en montée... Rien de mieux (ou de pire ? ) pour tester le point le plus important du système N.E.U.F. : le pompage ! Et bien, n'en déplaise à ceux qui ont mis 4000€ dans leur tout suspendu, quand on monte assis, en moulinant joyeusement à une fréquence relativement rapide et régulière, a priori ce qu'il y a de pire pour faire pomper un vélo, ça ne pompe PAS DU TOUT. Rien. Quedalle. Pour peu que l'on pédale avec des pédales auto, de manière pas trop binaire ni brutale, la suspension reste parfaitement fixe. Et pas besoin de se concentrer ni de pédaler "rond" comme un pro, pour ça. En se forçant à pédaler un peu plus "passivement", un peu comme avec des pédales plates, d'une manière plus lourde et binaire, et avec un peu de mauvaise volonté, on arrive à faire osciller l'ensemble de quelques millimètres. En danseuse, ça oscille légèrement, mais alors vraiment légèrement par rapport à l'énergie que le vélo encaisse (et restitue !). A ce niveau, l'objectif est atteint et la suspension très efficace ! C'est d'ailleurs assez bluffant.
En ce qui concerne le supposé manque de sensibilité sur petits chocs, avec ce que j'avais lu, je m'attendais à ce que les racines et petits cailloux qui dépassent entrent dans cette catégorie, et donc que l'amorti ne soit pas terrible dans les succession de petits chocs rapides en forêt... Et en fait non, ces chocs là furent bien filtrés durant ces 3 jours, aucun souci de ce côté là. Par contre, je me suis aperçu que ce manque de sensibilité se manifestait dans un cas très particulier : des chocs "instantanés", tout petits mais très brusques, du type mauvais raccords de bitume ! (Exemple : quand un morceau de bitume à sauté, laissant apparaitre la couche sous-jacente : on obtient une "marche" de 2 ou 3 cm à angle droit, ou un trou de 10 ou 15cm de diamètre). Curieusement, dans ce cas, et uniquement dans ce cas, le choc est très sensible. Et pourtant, en utilisation tout-terrain classique, dans laquelle on ne rencontre pas ce cas particulier, aucun problème, cette sensation n’apparait pas. A fortiori, le Rockrider 9.2, avec son réglage de détente, corrigera peut être ce détail. Mais à nouveau, il s'agit d'un succès quasi total sur ce plan...
IV) Équipement
1) Roues
Au chapitre du rendement, par rapport à un semi-rigide (qui, dans mon cas, est équipé de roues plus haut de gamme), on ressent quand même une inertie notable. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile à "emmener", la faute sans doute à des roues relativement lourdes en périphérie, et à des pneus orientés accroche plutôt que rendement. On ne peut pas tout avoir. Surtout à ce prix ! Là encore, sur le Rockrider 9.2, les Mavic Crossride devraient se montrer autrement plus efficaces. Par contre, à défaut de rendement, les jantes du Rockrider 9.1 semblent robustes (les moyeux un peu moins), et elles sont à œillets, un détail qui fait plaisir dans cette gamme. Il y a de meilleures roues, mais à ce prix, difficile de se montrer critique.
2) Pédalier
Côté pédalier, notons que, si les pédaliers actuels sont chouettes à l'achat avec leur belle peinture, cette dernière vient plutôt enlaidir le VTT à l'usage, en se révélant excessivement fragile : Au bout de trois jours, on ne voyait déjà plus le "Deore" sur le pédalier du RR 9.1, et la peinture noire était partie pour laisser entrevoir l'aluminium sous-jacent, dans les zones de frottement avec les chaussures... C'est un peu pénible, on est loin de la qualité des pédaliers d'antan. 100 Km de durée de vie pour une peinture de pédalier, ça fait court.
3) Shifters, dérailleur arrière et câbles...
La seule vraie déception au cours de ces 3 jours provient de la transmission (shifters et dérailleur arrière) : Les pignons passent très mal. Le vélo n'était pas neuf (sans jeu de mot...) quand je l'ai eu, je soupçonne donc fortement que la gaine de câble du dérailleur arrière, sans liner, donc ouverte par endroits, était encrassée, sableuse ou usée à l'intérieur, ou tout simplement de mauvaise qualité (toutes les économies sont bonnes pour proposer un vélo à prix bas...). Du coup, les vitesses passaient très mal à l'arrière, comme si le câble ne glissait pas bien, malgré des shifters Shimano SLX 9 vitesses et le dérailleur Shimano SLX Shadow associé. Et régler tout ça n'y a rien changé : quand ça passait mieux vers le haut, c'était pire vers le bas, et réciproquement. Et forcément, le ratio Shimano 1:2 ne facilite pas les choses dans ce cas. Dommage que Décathlon ait fait des économies de bout de chandelle sur les câbles, un modèle de gaine étanche, avec liner pour protéger le câble, leur eût évité sans doute un certain nombre de retours atelier pour réglages, et des déception de clients à cause d'une broutille.
D'autre part, j'ai trouvé absolument nuls les shifters SLX, qui, à l'image d'un certain nombre de produits Shimano récents, m'ont beaucoup déçu. Moi qui était pourtant un fervent aficionado de Shimano, et plutôt un anti-Sram, en raison de la profusion de plastique chez ce dernier... Sur ce coup, Shimano ne fait pas mieux. Le shifter SLX, c'est visiblement du tout plastique y compris les leviers, sauf le collier. Dans cette gamme, c'est inadmissible. Et il faut faire un mouvement du pouce très ample pour passer une seule vitesse vers le haut, il est même compliqué d'en passer plusieurs à la volée, un comble ! Ces shifters ne tiennent même pas la comparaison avec mes Alivio de 99, dont le fonctionnement, moins rugueux, nécessite aussi moins d'amplitude pour passer jusqu’à 4 rapports à la volée. Je ne compare même pas avec mes XT de 99, l'amplitude est encore plus réduite. Et, sur ces antiques shifters, les chiffres étaient inscrits en clair sur les cadrans, pas besoin de se pencher pour regarder la position de la chaine sur la cassette. Sur les SLX actuels, comble du "cheap", les cadrans s'engorgent de buée à la moindre averse, jamais vu ça auparavant... Le Rockrider 9.2, lui, est équipé en Sram, et c'est tant mieux : Ratio 1:1, donc sans doute moins d'imprécision sur le dérailleur arrière, et ce dernier est fixé via un gros pivot sur le cadre, contrairement au "Shadow" Shimano dont la fixation casse en s'ouvrant lamentablement en deux au moindre impact... Non, vraiment, Shimano, ce n'est plus ce que c'était...
V) Image
Dans la catégorie des détails "contrariants" mais qui n'empêchent pas de rouler, je ne comprends pas pourquoi Décathlon continue de s'obstiner à vouloir inscrire la marque "B'twin" sur ses vélos. C'est une connerie et le gars qui a pondu ça n'a rien compris au vélo et ne pratique pas, c'est évident. Le vélo, c'est un achat plaisir, l'image a donc une grande importance. Or, dans la tête des gens, "B'twin" c'est une vélo de ville avec un cadre en Y. Se trimbaler ça pour faire du VTT, ce n'est pas terrible... Ce simple autocollant leur a fait tant de mal, il est évident qu'ils ont dû perdre un paquet de ventes uniquement à cause de cette marque et de l'image qu'elle suggère. S'obstiner à vouloir la conserver est un truc d'ingénieur marketing qui s'accroche à sa marque, mais pas un truc de vététiste...
Ca fait longtemps que la seule marque des VTT Décathlon devrait être "Rockrider", la seule qui ait de la gueule, et non pas "Décathlon", et encore moins "B'twin", qui est une connerie monumentale. Et il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt en nous serinant dans des vidéos Youtube que "B'twin" c'est la marque, et "Rockrider" le modèle... La seule marque qui devrait rester et prévaloir, c'est "Rockrider", et le modèle devrait être "9.1", "9.2", etc, point barre. Le responsable marketing qui n'a pas compris ça n'a rien compris au VTT, et se tire une balle dans le pied. Monsieur Décathlon, si tu m'entends...
Là encore, par bonheur et sauf erreur de ma part, je crois que toute mention "Décathlon" ou "B'twin" a été enfin abandonnée sur le Rockrider 9.2 2012, tant mieux pour moi... Le Rockrider 9.1, lui, souffre encore de cet autocollant sur la potence et en petit sur le triangle arrière.
Bon, certes, ça n'influe aucunement sur la qualité du vélo. Et, perso, je réfléchis à ajouter un autocollant un peu provoc' à ajouter à côté de "Rockrider" pour répondre aux railleries, j'ai quelques idées... Et si vous en avez d'autres, je suis preneur !
VI) Conclusion
Pour résumer et pour conclure, je n'ai, globalement, pas grand chose à reprocher au Rockrider 9.1, que j'ai pris un plaisir immense à essayer, plus qu'avec mes propres vélos ! J'ai redécouvert mes chemins préférés, je me suis surpris à prendre confiance à son guidon dès le deuxième jour, et à m'y sentir comme chez moi. Facile à prendre en main, stable, confortable, efficace, maniable, facile, ludique, que demander de plus ? Au prix actuel de 800€, c'est juste incroyable. Je suis convaincu qu'aucun autre vélo ne peut tenir la comparaison, compte tenu du prix. Il remplit parfaitement le rôle du "vélo-plaisir". Ce n'est pas un foudre de guerre en l'état, mais le rapport qualité / équipement / prix est incroyable, et il ne lui manque que des roues légères pour pouvoir vraiment attaquer, ainsi que, peut être, quelques réglages supplémentaires sur l'amorto. Et c'est ce que devrait apporter l'équipement du Rockrider 9.2... En attendant, le 9.1 reste un chef d’œuvre de polyvalence, et, en ce qui me concerne, les débattements un peu plus généreux que sur les vélos de XC classiques m'ont convaincu, je suis conquis. Je pensais devoir faire des compromis dans le choix de mon futur vélo, du point de vue de ses aptitudes, et je m'aperçois que ce vélo va me permettre de me faire plaisir sur une large palette de terrains et de pratiques, sans être obligé d'en sacrifier d'autres !
Je suis donc satisfait à 95%, mais, histoire de pinailler et de trouver 5% de critiques, si je devais acheter ce vélo, je changerais aussitôt :
---> Le disque pour un 180mm à l'avant,
---> Le kit câble / gaine de dérailleur arrière pour un vrai kit étanche, avec liner et gaine incompressible.
Soit 35 euros de modifs... Même la selle, dont on entend parfois du mal, ne m'a pas gêné plus que ça. Ceci étant dit, ça doit être très subjectif, à voir selon les morphologies. Et, plus tard, peut être une paire de roues un peu plus légères ?
Mais, ce que je cherchais avant tout, c'était à tester la géométrie du cadre, car, à vrai dire, le vélo qui m'intéresse vraiment, c'est le Rockrider 9.2, qui partage la même géométrie... Résumons donc les réponses à mes questions de départ :
- Quelles sont les aptitudes techniques à basse vitesse ? Très bonnes !
- L'arrière manque-t-il de rigidité ? Oui, un peu, mais c'est à peine sensible, rien de gênant pour le vététiste moyen...
- Est-ce que ça manque de sensibilité sur les petits chocs ? Oui, uniquement sur chocs microscopiques et très rapides, dans un cas très particulier. Mais en tout-terrain : Non !
- Le Sag est-il difficile à régler ? Non.
- Qu'en est-il du rendement du cadre et surtout, est-ce que ça pompe ? C'est très efficace, et...NON, CA NE POMPE PAS !
VII) Le Rockrider 9.2
A l'issue de ce test, j'ai pris du temps pour comparer les deux vélos, le RR 9.1 et le RR 9.2. Là encore, une faute de marketing de la part de Décathlon, c'est dommage qu'ils ne communiquent pas sur leur nouveau cadre en version 2012... Car le cadre du RR 9.2, bien que reprenant la même géométrie, est assez différent du 9.1 !
---> Le triangle avant a été amélioré :
- Douille de direction plus large, avec jeu intégré.
- Fixation de dérailleur avant "direct mount".
---> Mais surtout, le triangle arrière a été totalement revu, et visiblement rigidifié :
- Bases et haubans plus épais,
- Les "plaques" préformées en aluminium plat et épais, soudées entre les bases et l'axe d'amorto, qui relient l'ensemble à l'excentrique, ont laissé la place à de véritable pièces forgées (ou usinées ?), elles ont ainsi pris "de l'épaisseur",
- Même chose pour la pièce qui relie les deux bases entre elles,
- La petite "lame" au dessus des haubans, qui permet entres autres au pneu de débourrer, se trouve déplacée entre les deux haubans,
- La fixation disque arrière devient une fixation postmount.
- Le dessin général se fluidifie (les bases sont courbées juste en avant de l'axe de roue).
C'est plutôt une bonne chose que D4 soit visiblement à l'écoute, et prenne en compte les remarques qui peuvent être faites. Et justement, l'impression que laisse ce cadre de RR9.2, c'est d'être vraiment une version aboutie. C'est du tout bon, et ça fait envie !
VIII) Épilogue
Voilà, j'espère que ce CR, à défaut d'intéresser tout le monde, servira à ceux qui s'intéressent aux VTT Décathlon, et plus largement à ceux qui projettent d'acheter un VTT tout suspendu, polyvalent et pas trop cher, mais performant, pour se faire plaisir en randonnée sans se prendre la tête.
En ce qui me concerne, Décathlon, qui a été bien plus commerçant que certaines boutiques spécialisées du coin, et qui a su me prouver de la meilleure façon la qualité de son vélo, a probablement gagné un futur client. En attendant, ça va être dur de retourner rouler sur mes vieux biclous...
Merci de m'avoir lu !
Edit (02/09/2012) : J'ai oublié de dire que j'avais bien apprécié certains détails de finition, notamment le gros autocollant bien épais (et pourtant invisible) qui protège le cadre des cailloux...
Edit (16/09/2012) : Supers, les petits raffinements genre autocollants sur le bras oscillant et le tube de selle pour régler le Sag, ou les autocollants qui indiquent les couples de serrage sur certaines vis critiques (pivot de bras oscillants, fixation d'amorto, etc)...
Voici ma petite "review" du Rockrider 9.1 2011-2012. En effet, j'ai eu la chance d'en tester un pendant 3 jours, gracieusement prêté par Décathlon Barentin (moyennant quand même une caution !), à des fins d'essai avant achat éventuel. Qu'ils en soient ici remerciés, car avant même de parler du vélo, c'est déjà un gros point de marqué par D4 en matière de bonne volonté commerciale, ce qui ne laisse présager que des bonnes choses en cas d'achat. Peu de bouclards auraient accepté de faire de même, et il m'a d'ailleurs été impossible de tester celui qui, pour moi, était le principal concurrent du Rockrider. Or, je n'envisage pas de dépenser une telle somme sans maitriser totalement mon achat, à commencer par la géométrie du cadre, je refuse de prendre le risque d'une mauvaise surprise, et de me fier uniquement à ce qu'on en dit sur le net et dans la presse...
C'est donc une centaine de kilomètres qui ont été effectués en randonnée au guidon de ce vélo, sous une météo globalement très humide, sur des terrains assez variés, mais essentiellement dans les sous-bois de l'Eure et de la Seine Maritime, notamment sur singles, sur des chemins assez techniques au profil irrégulier, avec beaucoup de dévers, de raidillons, de racines, de cailloux, mais aussi de petites descentes rapides, ludiques et sinueuses.
Le Rockrider 9.1 est positionné "XC Marathon", voire "All Mountain", avec des débattements plus importants (120mm devant et derrière) qu'un crosseur pur, ce qui lui confère une certaine polyvalence supplémentaire.
---> La première question était de savoir si ce n'était pas au détriment de ses aptitudes techniques à basse vitesse, et du rendement.
---> La seconde, c'était de savoir si les reproches qu'on lui fait généralement étaient justifiés :
- Manque de rigidité de l'arrière,
- Manque de sensibilité sur petits chocs,
- Sag difficile à régler.
Ce test a été réalisé dans le cadre d'une utilisation exigeante, mais normale pour un VTT de XC, et à aucun moment abusive comme on peut le voir parfois avec les vélos Décathlon, en raison du côté grand public et abordable de leurs vélos...
I) Mes attentes et ma pratique
Pour bien comprendre la philosophie de ce test, il faut cerner ma vision des choses, et le prisme déformant de ma subjectivité... Je roule sur d'antiques semi-rigides d'une quinzaine d'années, équipés de composants de la même époque.
---> La rigidité est donc toute relative (tubes classiques non hydroformés, diamètre plus faible, pas de pièces forgées au niveau des raccords, boitiers de pédalier à axe carré, fourches à plongeurs de 28mm, etc).
---> Mais la robustesse est là (transmissions 8 vitesses, anciens composants Shimano inusables et increvables, épais et tout en métal, qui fonctionnent parfaitement, et même mieux que certains composants actuels, etc).
---> Les géométries de mes 2 VTT actuels sont typées XC, c'est nerveux et maniable, l'un incitant plus à descendre vite et l'autre plus à monter dans le technique...
Mais à part des tout-suspendus essayés à droite ou à gauche, je n'ai jamais vraiment roulé sur un TS. Le vélo idéal, pour moi, est polyvalent, maniable dans le technique, mais il ne fait surtout pas l'impasse sur la performance. C'est donc un compromis, un équilibre qui doit lui permettre d'être à l'aise aussi bien dans les singles techniques et dans le montant, que dans les chemins larges et roulants, voire en descente, en permettant au pilote de se faire plaisir...
II) Premier contact
Au moment de descendre le Rockrider du porte-vélo, les premières remarques fusent. C'est toujours marrant de voir comme un simple autocollant peut avoir autant d'effet sur la psychologie : Ceux qui ont la culture du chiffre, (Avoir un vélo cher, compter les kilomètres et le dénivelé, ne pas descendre en dessous d'une certaine moyenne, etc), et pas celle du plaisir (convivialité, sensations, aventure, etc) ne pourront s'empêcher de lâcher une petite critique creuse et cassante, même s'il n'y a pas d'argument derrière. Vous pouvez toujours éditer un autocollant "Cannondale" pour masquer celui d'origine et faire taire les rabat-joie... Le RR 9.1 n'est donc pas un vélo à choisir si l'on a un ego démesuré, car celui-ci risque d'en prendre pour son grade lors des rassemblements, notamment en compagnie de certains licenciés de clubs...
Passées les remarques sans fondement, on se rapproche et on commence à observer le cadre. Tibuik, notre champion de technique , met rapidement en évidence le fait que le cadre manque en effet légèrement de rigidité : En appuyant fermement sur les pédales, freins bloqués, on observe une légère flexion au niveau de l'avant du triangle arrière, autour du tube de selle. Le Commençal Meta 5.5, à côté, ne bouge pas d'un iota, il est vrai que le bras oscillant de celui-ci est énorme, par rapport aux bases et haubans du Rockrider 9.1.
Un détail "cheap" : La vis qui tient le bas de la biellette d'amorto, est constituée d'un côté d'une belle vis ronde à empreinte 6 pans creux, et, de l'autre...d'un banal écrou freiné ! Nous avons cru que c'était l’œuvre de l'atelier Décathlon pour "dépanner" sur ce vélo de prêt, mais il n'en est rien... Ils sont tous comme ça ! Heureusement, la biellette anodisée donne un petit effet assez classe, pareil pour l'excentrique sur le RR 9.2, anodisé lui aussi.
A part ça, la ligne est assez homogène, perso j'aime bien ce côté un peu brut et rugueux qui lui va bien. Le 9.2 est encore mieux, plus fluide et avec des couleurs moins flashy. C'est d'ailleurs très similaires à ce que font beaucoup de marques actuellement, avec le top tube courbé au niveau de la fixation d'amorto. Les anti-Décathlon diront que "c'est moche", mais rappelez-vous : les vélos les plus moches de l'histoire sont probablement signés Cannondale...
L'équipement est incroyable pour le prix (1000€ de base, promo à 800€ actuellement) :
- Transmission : Shimano SLX et Deore, Sram X7.
- Freins : Tektro Auriga (J'ai un a-priori négatif à leur sujet qui se révèlera complètement infondé).
- Roues : Jantes Rockrider-Rigida, oeilletées (ce n'est pas toujours le cas sur les roues d'entrée de gamme...). Moyeux quelconques...
- Pneus : Hutchinson Toro Hardskin, 2.15. (Des vrais pneus, et pas des trucs légers et fragiles à changer au bout de 3 sorties, comme en montent souvent les fabricants pour pouvoir afficher un poids décent sur l'étiquette. Décathlon a mis de vrais pneus d'origine sur sa monture, et c'est tout à son honneur !
Quelques réglages et gonflages de fourche et amorto plus tard, c'est parti pour une petite virée en forêt de la Londe... A ce sujet, le Sag est en fait assez facile à régler, une fois le vélo pris en main. En 2 sorties, j'avais trouvé mon réglage ! Rien à signaler de ce côté là, contrairement à certaines rumeurs.
III) L'essai
1) Position
Première agréable surprise : la position est naturelle et confortable, pas trop allongée, assez relevée mais pas trop, et surtout pas déroutante pour un habitué des randos sur VTT XC, comme moi. Je craignais un top tube trop court, façon VTT d'enduro pur, il n'en est rien, ce qui laisse déjà augurer de réelles compétences en XC. A la limite, j'ai presque trouvé le cintre un peu court, il fait pourtant déjà 64 cm. Le Rockrider 9.2 en offre 68cm, c'est tant mieux car c'est cette version qui m'intéresse...
Deuxième surprise : Le vélo est à l'aise partout ! Je prends confiance très rapidement, et dès la première rando, on se sent bien dessus. Verdict : position réussie !
2) Descente
A linverse, ce qui n'est pas une surprise, c'est que ça descend fort, quel que soit l'état du terrain. C'est maniable, et finalement relativement vif. Ça permet les approximations de pilotage, la suspensions fait vraiment bien son job, souple mais bien amortie, et assez bien freinée sur les grosses amplitudes, elle travaille sur tout son débattement sans que je n'aie ressenti de talonnement. L'arrière est bien plus stable que sur un semi rigide, et les passages accidentés s'avalent facilement, sans qu'ils soit obligatoire de faire l'équilibriste pour garder la roue arrière collée au sol et dans l'axe. De même, l'avant ne se dérobe pas sur les gros chocs, ça file droit. Ainsi, on arrive précisément à placer le vélo où on veut et sans effort, ce qui permet de passer rapidement les singles sinueux. Idem quand l'adhérence est précaire (dévers, bosses, racines... ). Ça accroche bien, les pneus sont bons sur l'angle et permettent de lâcher les freins, quoi que le décrochage est un poil brutal lorsqu’on dépasse la limite... A part ça, c'est parfait dans les descentes !
3) Freinage
Arrivé en bas, la bonne surprise vient des freins. Ca peut paraitre bizarre, mais dans la jungle des freins à disque où il y a de tout...ça freine vraiment ! Pourtant, ce n'était pas si évident, Tektro n'ayant pas forcément une image de grand faiseur de freins, et pas que des produits de qualité à proposer... Là, c'est même vraiment mordant et progressif à vitesse modérée, assez facile à doser, quoique ça manque un poil de puissance en bas des descentes dévalées avec optimisme... Un disque de 180mm devrait permettre de corriger ça, mais tel quel, c’est déjà très bien sur un vélo à ce prix. Et en plus, ça fonctionne à l'huile minérale, vachement mieux pour l'entretien et l'espacement des purges... Seuls, les leviers pêchent par leur trop grande largeur, c'est plus du "3 doigts" que du "2 doigts", c'est moins ergonomique et c'est dommage. Un montage plus vers le centre, de l'autre côté des colliers de Shifters, pourrait régler ce détail. A part ça, là encore, c'est du tout bon !
4) Fourche
Compte tenu du prix, la fourche fait, elle aussi, bien son boulot. Bon amorti, par contre je lui ai trouvé un manque de sensibilité assez net, peut être le fait que ce soit une fourche à air et que je sois habitué aux ressorts. Néanmoins, on est loin du "bout de bois" et le débattement est bien utilisé. Petit détail qui pourra en agacer certains : le bruit, très audible (de laminage d'huile ?) que fait la cartouche d'amortissement, à chaque détente, au début, ça surprend... Mais ce ne sont que des détails, et, globalement, c'est très satisfaisant !
5) Cadre, géométrie, comportement
La vraie surprise du test vient du comportement en montée, et dans les parcours lents et techniques. Je m'attendais à une certaine passivité, à devoir faire un peu l'équilibriste et cravacher un peu le vélo pour le garder droit, vaincre une certaine inertie et le faire zigzaguer entre les arbres, sur les singles étroits. Rien de tout ça ! Ça motrice bien, c'est agile et facile, et ça passe finalement mieux qu'avec mon semi-rigide habituel, un Specialized Stumpjumper, pourtant à l'aise dans ce genre de parcours. On peut même se permettre d'être plus approximatif dans la trajectoire, la motricité fait le reste et rattrape le coup, là où, d'habitude, on cale ou on ripe... Dans le montant, sur les raidillons glissants, et creusés par la pluie abondante, où les cailloux instables sont nombreux, bonne surprise là encore, ça monte, du moins tant que les pneus n'ont pas totalement bourré. Le semi rigide aurait calé depuis longtemps, faute de motricité... Là, ça ne cabre pas, ça ne déleste pas, ça monte, et ça reste droit, tant que les jambes suivent... Petit bémol, j'ai trouvé la potence un poil longue (110mm ?), ce qui provoque parfois un excès de vivacité dans la direction, et un léger flou sur les gros appuis, je lui aurais bien enlevé 1 cm ou 2. Un autre truc un peu mesquin, le diamètre du tube de selle : 29.8mm, allez trouver une tige compatible avec ça, en cas de changement...
Autre petit bémol, sur les gros appuis, en virage ou en dévers, chaine sur les pignons du haut ou du bas, on entend parfois celle-ci frotter légèrement contre la fourchette du dérailleur avant, preuve que la rigidité du cadre n'est pas totale. Je vous rassure, cette critique est toute relative. Pour ceux qui ne sont pas habitués à un vélo excessivement rigide, ou qui roulent avec d'anciens pédalier à axe carré, comme moi, c'est parfaitement insensible. Par comparaison, à l'inverse, un Lapierre Zesty, typé franchement Enduro, lui, m'avait laissé une impression de forte rigidité au pédalage en montée, au niveau du boitier de pédalier. Mais pas sûr que le RR 9.1 soit moins rigide que la moyenne des autres tous-mous de XC, pour comparer ce qui est comparable. Et hormis ces détails, c'est une réussite !
6) Suspension et pompage : Le Système N.E.U.F ("New Eccentric Ultimate Frame"...)
Au cours de ces 3 jours, avouons-le, on a même fait quelques liaisons sur du bitume , notamment en montée... Rien de mieux (ou de pire ? ) pour tester le point le plus important du système N.E.U.F. : le pompage ! Et bien, n'en déplaise à ceux qui ont mis 4000€ dans leur tout suspendu, quand on monte assis, en moulinant joyeusement à une fréquence relativement rapide et régulière, a priori ce qu'il y a de pire pour faire pomper un vélo, ça ne pompe PAS DU TOUT. Rien. Quedalle. Pour peu que l'on pédale avec des pédales auto, de manière pas trop binaire ni brutale, la suspension reste parfaitement fixe. Et pas besoin de se concentrer ni de pédaler "rond" comme un pro, pour ça. En se forçant à pédaler un peu plus "passivement", un peu comme avec des pédales plates, d'une manière plus lourde et binaire, et avec un peu de mauvaise volonté, on arrive à faire osciller l'ensemble de quelques millimètres. En danseuse, ça oscille légèrement, mais alors vraiment légèrement par rapport à l'énergie que le vélo encaisse (et restitue !). A ce niveau, l'objectif est atteint et la suspension très efficace ! C'est d'ailleurs assez bluffant.
En ce qui concerne le supposé manque de sensibilité sur petits chocs, avec ce que j'avais lu, je m'attendais à ce que les racines et petits cailloux qui dépassent entrent dans cette catégorie, et donc que l'amorti ne soit pas terrible dans les succession de petits chocs rapides en forêt... Et en fait non, ces chocs là furent bien filtrés durant ces 3 jours, aucun souci de ce côté là. Par contre, je me suis aperçu que ce manque de sensibilité se manifestait dans un cas très particulier : des chocs "instantanés", tout petits mais très brusques, du type mauvais raccords de bitume ! (Exemple : quand un morceau de bitume à sauté, laissant apparaitre la couche sous-jacente : on obtient une "marche" de 2 ou 3 cm à angle droit, ou un trou de 10 ou 15cm de diamètre). Curieusement, dans ce cas, et uniquement dans ce cas, le choc est très sensible. Et pourtant, en utilisation tout-terrain classique, dans laquelle on ne rencontre pas ce cas particulier, aucun problème, cette sensation n’apparait pas. A fortiori, le Rockrider 9.2, avec son réglage de détente, corrigera peut être ce détail. Mais à nouveau, il s'agit d'un succès quasi total sur ce plan...
IV) Équipement
1) Roues
Au chapitre du rendement, par rapport à un semi-rigide (qui, dans mon cas, est équipé de roues plus haut de gamme), on ressent quand même une inertie notable. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile à "emmener", la faute sans doute à des roues relativement lourdes en périphérie, et à des pneus orientés accroche plutôt que rendement. On ne peut pas tout avoir. Surtout à ce prix ! Là encore, sur le Rockrider 9.2, les Mavic Crossride devraient se montrer autrement plus efficaces. Par contre, à défaut de rendement, les jantes du Rockrider 9.1 semblent robustes (les moyeux un peu moins), et elles sont à œillets, un détail qui fait plaisir dans cette gamme. Il y a de meilleures roues, mais à ce prix, difficile de se montrer critique.
2) Pédalier
Côté pédalier, notons que, si les pédaliers actuels sont chouettes à l'achat avec leur belle peinture, cette dernière vient plutôt enlaidir le VTT à l'usage, en se révélant excessivement fragile : Au bout de trois jours, on ne voyait déjà plus le "Deore" sur le pédalier du RR 9.1, et la peinture noire était partie pour laisser entrevoir l'aluminium sous-jacent, dans les zones de frottement avec les chaussures... C'est un peu pénible, on est loin de la qualité des pédaliers d'antan. 100 Km de durée de vie pour une peinture de pédalier, ça fait court.
3) Shifters, dérailleur arrière et câbles...
La seule vraie déception au cours de ces 3 jours provient de la transmission (shifters et dérailleur arrière) : Les pignons passent très mal. Le vélo n'était pas neuf (sans jeu de mot...) quand je l'ai eu, je soupçonne donc fortement que la gaine de câble du dérailleur arrière, sans liner, donc ouverte par endroits, était encrassée, sableuse ou usée à l'intérieur, ou tout simplement de mauvaise qualité (toutes les économies sont bonnes pour proposer un vélo à prix bas...). Du coup, les vitesses passaient très mal à l'arrière, comme si le câble ne glissait pas bien, malgré des shifters Shimano SLX 9 vitesses et le dérailleur Shimano SLX Shadow associé. Et régler tout ça n'y a rien changé : quand ça passait mieux vers le haut, c'était pire vers le bas, et réciproquement. Et forcément, le ratio Shimano 1:2 ne facilite pas les choses dans ce cas. Dommage que Décathlon ait fait des économies de bout de chandelle sur les câbles, un modèle de gaine étanche, avec liner pour protéger le câble, leur eût évité sans doute un certain nombre de retours atelier pour réglages, et des déception de clients à cause d'une broutille.
D'autre part, j'ai trouvé absolument nuls les shifters SLX, qui, à l'image d'un certain nombre de produits Shimano récents, m'ont beaucoup déçu. Moi qui était pourtant un fervent aficionado de Shimano, et plutôt un anti-Sram, en raison de la profusion de plastique chez ce dernier... Sur ce coup, Shimano ne fait pas mieux. Le shifter SLX, c'est visiblement du tout plastique y compris les leviers, sauf le collier. Dans cette gamme, c'est inadmissible. Et il faut faire un mouvement du pouce très ample pour passer une seule vitesse vers le haut, il est même compliqué d'en passer plusieurs à la volée, un comble ! Ces shifters ne tiennent même pas la comparaison avec mes Alivio de 99, dont le fonctionnement, moins rugueux, nécessite aussi moins d'amplitude pour passer jusqu’à 4 rapports à la volée. Je ne compare même pas avec mes XT de 99, l'amplitude est encore plus réduite. Et, sur ces antiques shifters, les chiffres étaient inscrits en clair sur les cadrans, pas besoin de se pencher pour regarder la position de la chaine sur la cassette. Sur les SLX actuels, comble du "cheap", les cadrans s'engorgent de buée à la moindre averse, jamais vu ça auparavant... Le Rockrider 9.2, lui, est équipé en Sram, et c'est tant mieux : Ratio 1:1, donc sans doute moins d'imprécision sur le dérailleur arrière, et ce dernier est fixé via un gros pivot sur le cadre, contrairement au "Shadow" Shimano dont la fixation casse en s'ouvrant lamentablement en deux au moindre impact... Non, vraiment, Shimano, ce n'est plus ce que c'était...
V) Image
Dans la catégorie des détails "contrariants" mais qui n'empêchent pas de rouler, je ne comprends pas pourquoi Décathlon continue de s'obstiner à vouloir inscrire la marque "B'twin" sur ses vélos. C'est une connerie et le gars qui a pondu ça n'a rien compris au vélo et ne pratique pas, c'est évident. Le vélo, c'est un achat plaisir, l'image a donc une grande importance. Or, dans la tête des gens, "B'twin" c'est une vélo de ville avec un cadre en Y. Se trimbaler ça pour faire du VTT, ce n'est pas terrible... Ce simple autocollant leur a fait tant de mal, il est évident qu'ils ont dû perdre un paquet de ventes uniquement à cause de cette marque et de l'image qu'elle suggère. S'obstiner à vouloir la conserver est un truc d'ingénieur marketing qui s'accroche à sa marque, mais pas un truc de vététiste...
Ca fait longtemps que la seule marque des VTT Décathlon devrait être "Rockrider", la seule qui ait de la gueule, et non pas "Décathlon", et encore moins "B'twin", qui est une connerie monumentale. Et il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt en nous serinant dans des vidéos Youtube que "B'twin" c'est la marque, et "Rockrider" le modèle... La seule marque qui devrait rester et prévaloir, c'est "Rockrider", et le modèle devrait être "9.1", "9.2", etc, point barre. Le responsable marketing qui n'a pas compris ça n'a rien compris au VTT, et se tire une balle dans le pied. Monsieur Décathlon, si tu m'entends...
Là encore, par bonheur et sauf erreur de ma part, je crois que toute mention "Décathlon" ou "B'twin" a été enfin abandonnée sur le Rockrider 9.2 2012, tant mieux pour moi... Le Rockrider 9.1, lui, souffre encore de cet autocollant sur la potence et en petit sur le triangle arrière.
Bon, certes, ça n'influe aucunement sur la qualité du vélo. Et, perso, je réfléchis à ajouter un autocollant un peu provoc' à ajouter à côté de "Rockrider" pour répondre aux railleries, j'ai quelques idées... Et si vous en avez d'autres, je suis preneur !
VI) Conclusion
Pour résumer et pour conclure, je n'ai, globalement, pas grand chose à reprocher au Rockrider 9.1, que j'ai pris un plaisir immense à essayer, plus qu'avec mes propres vélos ! J'ai redécouvert mes chemins préférés, je me suis surpris à prendre confiance à son guidon dès le deuxième jour, et à m'y sentir comme chez moi. Facile à prendre en main, stable, confortable, efficace, maniable, facile, ludique, que demander de plus ? Au prix actuel de 800€, c'est juste incroyable. Je suis convaincu qu'aucun autre vélo ne peut tenir la comparaison, compte tenu du prix. Il remplit parfaitement le rôle du "vélo-plaisir". Ce n'est pas un foudre de guerre en l'état, mais le rapport qualité / équipement / prix est incroyable, et il ne lui manque que des roues légères pour pouvoir vraiment attaquer, ainsi que, peut être, quelques réglages supplémentaires sur l'amorto. Et c'est ce que devrait apporter l'équipement du Rockrider 9.2... En attendant, le 9.1 reste un chef d’œuvre de polyvalence, et, en ce qui me concerne, les débattements un peu plus généreux que sur les vélos de XC classiques m'ont convaincu, je suis conquis. Je pensais devoir faire des compromis dans le choix de mon futur vélo, du point de vue de ses aptitudes, et je m'aperçois que ce vélo va me permettre de me faire plaisir sur une large palette de terrains et de pratiques, sans être obligé d'en sacrifier d'autres !
Je suis donc satisfait à 95%, mais, histoire de pinailler et de trouver 5% de critiques, si je devais acheter ce vélo, je changerais aussitôt :
---> Le disque pour un 180mm à l'avant,
---> Le kit câble / gaine de dérailleur arrière pour un vrai kit étanche, avec liner et gaine incompressible.
Soit 35 euros de modifs... Même la selle, dont on entend parfois du mal, ne m'a pas gêné plus que ça. Ceci étant dit, ça doit être très subjectif, à voir selon les morphologies. Et, plus tard, peut être une paire de roues un peu plus légères ?
Mais, ce que je cherchais avant tout, c'était à tester la géométrie du cadre, car, à vrai dire, le vélo qui m'intéresse vraiment, c'est le Rockrider 9.2, qui partage la même géométrie... Résumons donc les réponses à mes questions de départ :
- Quelles sont les aptitudes techniques à basse vitesse ? Très bonnes !
- L'arrière manque-t-il de rigidité ? Oui, un peu, mais c'est à peine sensible, rien de gênant pour le vététiste moyen...
- Est-ce que ça manque de sensibilité sur les petits chocs ? Oui, uniquement sur chocs microscopiques et très rapides, dans un cas très particulier. Mais en tout-terrain : Non !
- Le Sag est-il difficile à régler ? Non.
- Qu'en est-il du rendement du cadre et surtout, est-ce que ça pompe ? C'est très efficace, et...NON, CA NE POMPE PAS !
VII) Le Rockrider 9.2
A l'issue de ce test, j'ai pris du temps pour comparer les deux vélos, le RR 9.1 et le RR 9.2. Là encore, une faute de marketing de la part de Décathlon, c'est dommage qu'ils ne communiquent pas sur leur nouveau cadre en version 2012... Car le cadre du RR 9.2, bien que reprenant la même géométrie, est assez différent du 9.1 !
---> Le triangle avant a été amélioré :
- Douille de direction plus large, avec jeu intégré.
- Fixation de dérailleur avant "direct mount".
---> Mais surtout, le triangle arrière a été totalement revu, et visiblement rigidifié :
- Bases et haubans plus épais,
- Les "plaques" préformées en aluminium plat et épais, soudées entre les bases et l'axe d'amorto, qui relient l'ensemble à l'excentrique, ont laissé la place à de véritable pièces forgées (ou usinées ?), elles ont ainsi pris "de l'épaisseur",
- Même chose pour la pièce qui relie les deux bases entre elles,
- La petite "lame" au dessus des haubans, qui permet entres autres au pneu de débourrer, se trouve déplacée entre les deux haubans,
- La fixation disque arrière devient une fixation postmount.
- Le dessin général se fluidifie (les bases sont courbées juste en avant de l'axe de roue).
C'est plutôt une bonne chose que D4 soit visiblement à l'écoute, et prenne en compte les remarques qui peuvent être faites. Et justement, l'impression que laisse ce cadre de RR9.2, c'est d'être vraiment une version aboutie. C'est du tout bon, et ça fait envie !
VIII) Épilogue
Voilà, j'espère que ce CR, à défaut d'intéresser tout le monde, servira à ceux qui s'intéressent aux VTT Décathlon, et plus largement à ceux qui projettent d'acheter un VTT tout suspendu, polyvalent et pas trop cher, mais performant, pour se faire plaisir en randonnée sans se prendre la tête.
En ce qui me concerne, Décathlon, qui a été bien plus commerçant que certaines boutiques spécialisées du coin, et qui a su me prouver de la meilleure façon la qualité de son vélo, a probablement gagné un futur client. En attendant, ça va être dur de retourner rouler sur mes vieux biclous...
Merci de m'avoir lu !
Edit (02/09/2012) : J'ai oublié de dire que j'avais bien apprécié certains détails de finition, notamment le gros autocollant bien épais (et pourtant invisible) qui protège le cadre des cailloux...
Edit (16/09/2012) : Supers, les petits raffinements genre autocollants sur le bras oscillant et le tube de selle pour régler le Sag, ou les autocollants qui indiquent les couples de serrage sur certaines vis critiques (pivot de bras oscillants, fixation d'amorto, etc)...
Dernière édition par McFly le Dim 16 Sep 2012, 14:52, édité 24 fois
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Très intéressant, merci Mac, lorsque j'ai vu la tartine à lire, je me suis dis: "Encore une longue prose, j'irai sûrement pas au bout"McFly a écrit:.............Merci de m'avoir lu !
Et bien, si, j'y suis allé et je ne me suis pas ennuyé, ça rétabli un peu le prestige de Décathlon
Comme rapport qualité/prix, je pense que l'on ne peut pas trouver mieux
Un point sur lequel il faudra que l'on débatte en direct/live: c'est de ton à priori sur les fourches à air, pas du tout d'accord avec toi
luidji76- Golden rider
- Messages : 9401
Age : 78
Localisation : Dans la forêt de LA LONDE (76) et pas assez souvent dans le SUD
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Merci d'avoir pris le temps de rédiger ce cr, très intéressant et complet.
Je suis moi aussi en train de regarder pour changer de VTT, ton post arrive au bon moment
Franue
Je suis moi aussi en train de regarder pour changer de VTT, ton post arrive au bon moment
Franue
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Quel beau travail monsieur Mc Fly , merci pour pour ce beau compte rendu qui en intéressera plus d un .
Liebhmasta- VTT Haut Normand
- Messages : 4601
Age : 46
Localisation : st paer
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Non, pas si fou que ça CR d'un mec sérieux, méticuleux et pinailleur dans le bon sens du termecamoulaurent a écrit:Waouhh le CR de fou
luidji76- Golden rider
- Messages : 9401
Age : 78
Localisation : Dans la forêt de LA LONDE (76) et pas assez souvent dans le SUD
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Un bon pavé , tas bien bosser mc fly , envoie le lien a d4 t auras peu etre une ristourne tres sympa ton CR de fou
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Merci les gars ! Ça fait plaisir...
J'ai retouché le texte pour mieux faire passer mon ressenti, améliorer la présentation parce que c'est vrai que ça fait lourd, et corriger les endroits où on ne comprenait pas trop ce que je voulais dire...
L'objectif était de dépasser les limites de la Haute Normandie. C'est sûr que ça n'intéressera pas tout le monde, mais perso, avant cet essai, je n'avais pas trouvé les réponses à toutes mes questions concernant ce spad, malgré la quantité qu'il doit y en avoir dans la nature, donc je me suis dit que ça valait le coup d'en faire profiter ceux qui seraient dans ma situation... Même si c'est vrai que ça a pris des proportions plus importantes que je ne l'imaginais !
J'ai retouché le texte pour mieux faire passer mon ressenti, améliorer la présentation parce que c'est vrai que ça fait lourd, et corriger les endroits où on ne comprenait pas trop ce que je voulais dire...
L'objectif était de dépasser les limites de la Haute Normandie. C'est sûr que ça n'intéressera pas tout le monde, mais perso, avant cet essai, je n'avais pas trouvé les réponses à toutes mes questions concernant ce spad, malgré la quantité qu'il doit y en avoir dans la nature, donc je me suis dit que ça valait le coup d'en faire profiter ceux qui seraient dans ma situation... Même si c'est vrai que ça a pris des proportions plus importantes que je ne l'imaginais !
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
C'est tout toi et surtout ne change pas maitre Capello
Invité- Invité
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
luidji76 a écrit:(...)Un point sur lequel il faudra que l'on débatte en direct/live: c'est de ton à priori sur les fourches à air, pas du tout d'accord avec toi
Vas-y, n'hésite pas, mon cher Luidji, à donner ton point de vue ! Car les fourches à air, perso, c'est nouveau...
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
A la vache, j'ai eu du mal à me motiver à remonter sur mes semi-rigides... Ce fut chose faite ce matin, et je dois reconnaitre qu'on est moins à l'aise sur le Spé, quand même... Il a quand même pris un bon coup de vieux ! Il est en retrait sur pas mal de niveaux et donne finalement nettement moins confiance...
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Un grand merci pour ce cr trés complet,trés agréable à lire ce qui est rare sur cette marque sur le net (je me suis projeté sur le vélo en lisant ton cr) et j'ai failli acheter ce modèle mais vu la qualité du service technique de cette marque auquel on a eu affaire avec madame et un copain je me suis ravisé.
merlin27- Sorti de l'ornière
- Messages : 208
Age : 46
Localisation : Val De Reuil
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Le problème chez Décathlon, c’est que le turn-over est forcément supérieur à celui qui existe chez le bouclard du coin, et donc les techniciens sont parfois moins pointus... Mais ça dépend fortement du Décathlon dans lequel tu vas. Au pire, change de Décathlon... Pour le reste, le SAV D4 est reconnu globalement comme l'un des meilleurs, avec néanmoins peut être plus de disparités que chez les autres marques.
On ne peut également que déplorer le système de "centrales" auxquelles on renvoie le vélo dès que l'opération est un peu complexe. Ça a des conséquences en termes de délai, de coût, de service de proximité, et de vélos transportés et re-transportés, ce qui peut occasionner des chocs, rayures, etc, et c’est vrai que ce principe est très moyen.
Peut-on savoir le type de souci que tu as rencontré chez eux ?
On ne peut également que déplorer le système de "centrales" auxquelles on renvoie le vélo dès que l'opération est un peu complexe. Ça a des conséquences en termes de délai, de coût, de service de proximité, et de vélos transportés et re-transportés, ce qui peut occasionner des chocs, rayures, etc, et c’est vrai que ce principe est très moyen.
Peut-on savoir le type de souci que tu as rencontré chez eux ?
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Bah quand tu achètes un vtt neuf pour ta femme,que les vitesses ne sont pas réglées,qu'il faut remettre un coup de clef partout sur le vtt car le cintre n'est même pas serré par exemple je trouve ça limite niveau sérieux et en ajoutant le mauvais conseil sur la taille du cadre de route pour un copain...
Je suis surtout rebuté de la qualité de service que de la qualité de leurs produits.
Je suis surtout rebuté de la qualité de service que de la qualité de leurs produits.
merlin27- Sorti de l'ornière
- Messages : 208
Age : 46
Localisation : Val De Reuil
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
En ce qui concerne les réglages dont tu parles, c'est plutôt rare chez Décathlon, en général le montage est correct, de ce que j'en ai vu. Peut-on savoir le Décathlon dans lequel tu vas ?
Perso, à Barentin, les mecs m'ont filé un truc bien réglé, et ils ont même pris du temps avec moi pour régler précisément le Sag, alors que je ne faisais que leur emprunter le vélo...
Là encore, l'expertise est forcément plus aléatoire, à cause du mode de fonctionnement. C'est d'ailleurs dommage qu'ils ne fidélisent pas leurs employés, et qu'ils ne les valorisent pas non plus. Un bon technicien, compétent, et là depuis des années, permettrait de tisser du lien, et de générer de la satisfaction client. MAis c'est étroitement lié à la politique salariale, et je doute que ce soit al priorité de ce genre d'enseigne... Dommage.
En ce qui me concerne, ce n'est pas vraiment un problème, je fais tout moi-même. Et je sais que si jamais j'ai un problème, ils ne chipoteront pas sur les prises en garantie, et c'est surtout ce qui m'importe. Et sur ce plan, la prestation aura même des chances d'être supérieure à celle de certains bouclards, je préfère ça et que ça revienne mal réglé que l'inverse...
Perso, à Barentin, les mecs m'ont filé un truc bien réglé, et ils ont même pris du temps avec moi pour régler précisément le Sag, alors que je ne faisais que leur emprunter le vélo...
Là encore, l'expertise est forcément plus aléatoire, à cause du mode de fonctionnement. C'est d'ailleurs dommage qu'ils ne fidélisent pas leurs employés, et qu'ils ne les valorisent pas non plus. Un bon technicien, compétent, et là depuis des années, permettrait de tisser du lien, et de générer de la satisfaction client. MAis c'est étroitement lié à la politique salariale, et je doute que ce soit al priorité de ce genre d'enseigne... Dommage.
En ce qui me concerne, ce n'est pas vraiment un problème, je fais tout moi-même. Et je sais que si jamais j'ai un problème, ils ne chipoteront pas sur les prises en garantie, et c'est surtout ce qui m'importe. Et sur ce plan, la prestation aura même des chances d'être supérieure à celle de certains bouclards, je préfère ça et que ça revienne mal réglé que l'inverse...
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Il sagissait de décathlon Evreux où on a acheté le premier prix vtt alu pour ma femme et où un copain a été mal conseillé pour la taille d'un vélo de route.
Décathlon Tourville la rivière même combat où un autre copain a été mal conseillé pour la taille de son vélo de route qui a été finalement remplacé.
Le prochain vtt de ma femme sera acheté ailleurs.
Décathlon Tourville la rivière même combat où un autre copain a été mal conseillé pour la taille de son vélo de route qui a été finalement remplacé.
Le prochain vtt de ma femme sera acheté ailleurs.
merlin27- Sorti de l'ornière
- Messages : 208
Age : 46
Localisation : Val De Reuil
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Dommage, en effet ! Mais tu n'as pas dû avoir de chance, car j'avais par ailleurs entendu du bien du SAV de Tourville : Un membre de ce forum a vu son cadre, garanti 5 ans, échangé par un neuf de gamme supérieure alors qu'il avait... 7 ans. Pas sûr qu'ailleurs, ce genre de geste commercial existe.
Pour comparer ce qui est comparable, si tu vas ailleurs, je te déconseille fortement Intersport et ses vélos Nakamura.
A priori, à l'inverse de D4, les mauvais montages et l'incompétence semblent nettement plus fréquents... Et les économies de bout de chandelles sont légion :
- Gaines hydrauliques laissées à leur longueur standard, donc trop longues pour le vélo, ce qui occasionne des montages plus qu'hasardeux, pour ne pas dire dangereux (gaine qui se balade loin du vélo, arrivée d'étrier à l'envers, d'où gaine presque pliées...) ;
- Cintres à l'envers ;
- Potences inversées utilisées avec un certain nombre de rondelles ;
- Roues au montage bas de gamme qui prennent du saut très rapidement, - Erreur dans les choix de taille ;
- SAV très mauvais :
--- Frein Avid qui fuit, remplacé par un Shimano. LEs deux manettes sont différentes. Le Shimano utilise une huile différente, pas très malin... Le Shimano a été monté sans la notice, résultat : Des rondelles là où ils n'en faut pas, la moitié de la plaquette ne touche pas le disque.
--- Pas de suivi de pièces (roulements, pièces de cadre, etc), pas de schéma éclaté des vélos, contrairement à D4, et (ou ?) techniciens visiblement moins bien formés.
- Toutes les vis sont montées beaucoup trop serrées : Un certain nombre d'empreinte 6 pans creux sont foirées.
- Montage de dérailleurs dont la capacité est inférieure au nombre de dents de la cassette...
- Chaine de piètre qualité, et comme le dérailleur n'est pas adapté, elle est encore plus maltraitée et casse très rapidement.
Etc... Et tout ça, c'est du vécu, et des témoignages qui se recoupent, et ça ne concerne pas qu'un seul Intersport... Jamais vu ça chez Décathlon, par contre.
Je pense qu'il n'y a que chez un bouclard qu'on ne trouvera pas ce genre de déconvenues... Encore que certains, minoritaires il est vrai, ne sont pas des as du montage non plus... Mais cette qualité de montage, c’est aussi à un prix très supérieur, et pour un SAV pas forcément meilleur, il faut savoir ce qu'on veut...
Moralité : tous chez Décathlon Barentin !
Pour comparer ce qui est comparable, si tu vas ailleurs, je te déconseille fortement Intersport et ses vélos Nakamura.
A priori, à l'inverse de D4, les mauvais montages et l'incompétence semblent nettement plus fréquents... Et les économies de bout de chandelles sont légion :
- Gaines hydrauliques laissées à leur longueur standard, donc trop longues pour le vélo, ce qui occasionne des montages plus qu'hasardeux, pour ne pas dire dangereux (gaine qui se balade loin du vélo, arrivée d'étrier à l'envers, d'où gaine presque pliées...) ;
- Cintres à l'envers ;
- Potences inversées utilisées avec un certain nombre de rondelles ;
- Roues au montage bas de gamme qui prennent du saut très rapidement, - Erreur dans les choix de taille ;
- SAV très mauvais :
--- Frein Avid qui fuit, remplacé par un Shimano. LEs deux manettes sont différentes. Le Shimano utilise une huile différente, pas très malin... Le Shimano a été monté sans la notice, résultat : Des rondelles là où ils n'en faut pas, la moitié de la plaquette ne touche pas le disque.
--- Pas de suivi de pièces (roulements, pièces de cadre, etc), pas de schéma éclaté des vélos, contrairement à D4, et (ou ?) techniciens visiblement moins bien formés.
- Toutes les vis sont montées beaucoup trop serrées : Un certain nombre d'empreinte 6 pans creux sont foirées.
- Montage de dérailleurs dont la capacité est inférieure au nombre de dents de la cassette...
- Chaine de piètre qualité, et comme le dérailleur n'est pas adapté, elle est encore plus maltraitée et casse très rapidement.
Etc... Et tout ça, c'est du vécu, et des témoignages qui se recoupent, et ça ne concerne pas qu'un seul Intersport... Jamais vu ça chez Décathlon, par contre.
Je pense qu'il n'y a que chez un bouclard qu'on ne trouvera pas ce genre de déconvenues... Encore que certains, minoritaires il est vrai, ne sont pas des as du montage non plus... Mais cette qualité de montage, c’est aussi à un prix très supérieur, et pour un SAV pas forcément meilleur, il faut savoir ce qu'on veut...
Moralité : tous chez Décathlon Barentin !
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Super compte rendu!!! Tu ne dis pas quelle fourche à air équipe le 9!!! Personnellement, je suis très satisfait de mes rock shox (Reba) mais parfois il faut un peu de rodage, de bons réglages et une bonne lubrification pour qu'elles soient moelleuses à souhait
Pour ce qui est d'Intersport comme de Décathlon, le SAV dépend surtout de la compétence des mécanos et de la bonne volonté du gérant...
Sur Fécamp, je ne m'en plains pas, à Gruchet, c'est un copain de mon club qui est mécano et il connait son boulot, donc ça va.
Pour le décathlon du coin ( Montivilliers) l'un des mécano est un vététiste qui roule fort , il est là-bas depuis des années, il faut juste savoir à qui s'adresser...
Pour ce qui est d'Intersport comme de Décathlon, le SAV dépend surtout de la compétence des mécanos et de la bonne volonté du gérant...
Sur Fécamp, je ne m'en plains pas, à Gruchet, c'est un copain de mon club qui est mécano et il connait son boulot, donc ça va.
Pour le décathlon du coin ( Montivilliers) l'un des mécano est un vététiste qui roule fort , il est là-bas depuis des années, il faut juste savoir à qui s'adresser...
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Merci pour le CR !
En effet, je ne sais pas comment j'ai pu oublier ça, mais la fourche est une Rock Shox Recon, en 120mm, plongeurs acier donc un peu lourde, et donc, si j'ai bien compris, avec une chambre "solo air", c'est à dire que la chambre positive et la chambre négative se gonflent en même temps, à la même pression, et avec une seule valve.
Si je ne dis pas de bêtise, je crois que la Reba a (au moins en option ?) le "Dual Air", donc les deux chambres se règlent séparément, ce qui serait donc (toujours si j'ai bien compris) un gros avantage pour ce qui est de la sensibilité...
Pour ce qui est d'Intersport, et bien tu vois, j'en ai vraiment une image épouvantable, comme quoi c’est vrai que les variations peuvent être énorme d'un technicien à l'autre, et donc d'un magasin à l'autre... Le vélo que j'ai eu entre les mains venait de ton coin, mais je ne sais pas de quel Intersport en particulier.
En effet, je ne sais pas comment j'ai pu oublier ça, mais la fourche est une Rock Shox Recon, en 120mm, plongeurs acier donc un peu lourde, et donc, si j'ai bien compris, avec une chambre "solo air", c'est à dire que la chambre positive et la chambre négative se gonflent en même temps, à la même pression, et avec une seule valve.
Si je ne dis pas de bêtise, je crois que la Reba a (au moins en option ?) le "Dual Air", donc les deux chambres se règlent séparément, ce qui serait donc (toujours si j'ai bien compris) un gros avantage pour ce qui est de la sensibilité...
Pour ce qui est d'Intersport, et bien tu vois, j'en ai vraiment une image épouvantable, comme quoi c’est vrai que les variations peuvent être énorme d'un technicien à l'autre, et donc d'un magasin à l'autre... Le vélo que j'ai eu entre les mains venait de ton coin, mais je ne sais pas de quel Intersport en particulier.
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
La reba est une très bonne fourche nettement plus légère que la recon. J'ai eu les 2 et c'est vrai que la Reba (rodée) est plus agréable que la Recon neuve...
L’intérêt du dual air -qui n'est pas une option sur la reba- c'est de pouvoir jouer avec la sensibilité de la fourche et mieux gérer le sag.
En gros, les solo air te donnent la même pression dans les 2 chambres, il faut être précis pour la bonne pression.
Avec le dual air, tu mets la pression qui convient et après tu gonfles la négative pour obtenir ce que tu souhaites. Perso, je mets 5 psi de moins dans la chambre neg. pour que ma fourche ne pompe pas au pédalage et ne plonge pas trop au freinage... même si le motion control sert aussi à ça!
Pour ce qui est d'Intersport (fécamp) ils m'ont sorti de quelques galères alors que mes vtt ne viennent pas de chez eux, et les mécanos se débrouillent pas trop mal sans être très pointus non plus... je fais un maximum moi même.
Pour le Sav, je ne peux pas juger mais je pense que DKT fera moins de manières pour changer une pièce défectueuse...
L’intérêt du dual air -qui n'est pas une option sur la reba- c'est de pouvoir jouer avec la sensibilité de la fourche et mieux gérer le sag.
En gros, les solo air te donnent la même pression dans les 2 chambres, il faut être précis pour la bonne pression.
Avec le dual air, tu mets la pression qui convient et après tu gonfles la négative pour obtenir ce que tu souhaites. Perso, je mets 5 psi de moins dans la chambre neg. pour que ma fourche ne pompe pas au pédalage et ne plonge pas trop au freinage... même si le motion control sert aussi à ça!
Pour ce qui est d'Intersport (fécamp) ils m'ont sorti de quelques galères alors que mes vtt ne viennent pas de chez eux, et les mécanos se débrouillent pas trop mal sans être très pointus non plus... je fais un maximum moi même.
Pour le Sav, je ne peux pas juger mais je pense que DKT fera moins de manières pour changer une pièce défectueuse...
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Alors justement, tu fais bien d'en parler, je n'ai pas bien capté toutes les technologies de Rock Shox, là... Qu'est ce que le Motion Control, et le Floodgate ? Et les deux sont-ils liés ?
Pour Intersport, après, peut être que ce ne sont pas les techniciens qui sont à blâmer, mais le service "montage" en amont, s'ils en ont un, quand le vélo est neuf... Perso, les deux tiers des problèmes rencontrés étaient "d'origine" (durites trop longues, cintre retourné, dérailleur trop court, etc).
Pour Intersport, après, peut être que ce ne sont pas les techniciens qui sont à blâmer, mais le service "montage" en amont, s'ils en ont un, quand le vélo est neuf... Perso, les deux tiers des problèmes rencontrés étaient "d'origine" (durites trop longues, cintre retourné, dérailleur trop court, etc).
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Là, je veux bien croire que le montage "à la chaîne" soit vite fait, mal fait, mais les techniciens sont censés revoir ça à la livraison du vélo...
Pour le Motion Control, coté droit de la fourche, c'est une cartouche en plastique souple à dureté réglable (sauf bas de gamme).
Quand le blocage est activé, il empêche la fourche de s'enfoncer (la compression) sur les petits ou moyen chocs et évite donc tout pompage.
Le floodgate est lié, il s'agit du calibrage de cette sensibilité à l'enfoncement.
Sur la Reba RL par exemple, il est calibré par défaut (donc on réglable) alors qu'avec la molette gate de la reba RLT (par dessus la molette bleue de la cartouche MC) tu peux régler cette sensibilité. Je l'ai sur ma reba race et ça me permet de garder une fourche pas trop dure en mode anti pompage, des fois que j'oublie de la débloquer
Pour le Motion Control, coté droit de la fourche, c'est une cartouche en plastique souple à dureté réglable (sauf bas de gamme).
Quand le blocage est activé, il empêche la fourche de s'enfoncer (la compression) sur les petits ou moyen chocs et évite donc tout pompage.
Le floodgate est lié, il s'agit du calibrage de cette sensibilité à l'enfoncement.
Sur la Reba RL par exemple, il est calibré par défaut (donc on réglable) alors qu'avec la molette gate de la reba RLT (par dessus la molette bleue de la cartouche MC) tu peux régler cette sensibilité. Je l'ai sur ma reba race et ça me permet de garder une fourche pas trop dure en mode anti pompage, des fois que j'oublie de la débloquer
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
Une petite vidéo du RR 9.2 2012 :
Rockrider 9.2 2012 from Erwan Segalen on Vimeo.
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Re: Compte-rendu de test : Essai du Rockrider 9.1 / 9.2 (2012)
tibuik a écrit:Un bon pavé , tas bien bosser mc fly , envoie le lien a d4 t auras peu etre une ristourne tres sympa ton CR de fou
tu vas finir testeur de VTTchez D4
merci pour ce chouette descriptif
glegle- En Rodage
- Messages : 61
McFly- A fond
- Messages : 4765
Age : 41
Localisation : Rouen
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» [herve27 présente Gibfen2] Vidéo test du Rockrider 9.9
» vtt rockrider 9.1 2012
» [Annulé] [15 Septembre 2012] la Rockrider relais VTT 2 heures
» [ 04 septembre 2012] Madrillet Night Test Lampe Contour HD
» Choisir entre un Rockrider 520s neuf vs Rockrider 9.1/2 d'occasion
» vtt rockrider 9.1 2012
» [Annulé] [15 Septembre 2012] la Rockrider relais VTT 2 heures
» [ 04 septembre 2012] Madrillet Night Test Lampe Contour HD
» Choisir entre un Rockrider 520s neuf vs Rockrider 9.1/2 d'occasion
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum